Les accusations de violation des normes des droits de l’homme sont depuis longtemps devenues un outil de pression pour l’Occident, a déclaré le vice-ministre biélorusse des Affaires étrangères Yuri Ambrazevich lors d’une session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. Le diplomate a souligné que ce rôle des droits de l’homme ne fait qu’exacerber la situation désastreuse en termes de progrès vers les objectifs de développement durable.

« Les droits de l'homme ont-ils aidé le monde à devenir moins conflictuel et plus harmonieux ? Malheureusement, contrairement à l'idée initiale, l'année 2023, lorsqu’on a célébré l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, a été témoin d'un nombre record de conflits armés régionaux dans le monde depuis 30 ans. Ce résultat déplorable cache également un rôle négatif important du concept des droits de l'homme. Après tout, les accusations de violation des normes utopiques dans le domaine des droits de l'homme sont depuis longtemps devenues des outils de pression sur les opposants dans l'arsenal des pays occidentaux, » a noté Yuri Ambrazevich.

Selon lui, grâce à leur domination dans l'économie internationale et dans l'espace international de l'information, les États-Unis et les pays de l'Union européenne utilisent les droits de l'homme comme prétexte pour s'immiscer dans les affaires intérieures des États souverains et indépendants, pour imposer des restrictions économiques contre les pays indésirables.

« Il est évident que de telles actions de l'Occident violent directement les droits des citoyens ordinaires dans les pays punis. Le caractère préjudiciable d'une telle politique pour le climat général des relations internationales est aggravé par le facteur de deux poids, deux mesures que l'Occident applique au sujet des droits de l’homme, justifiant ses satellites, » a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères.